Emotions, sentiments et leurs manifestations
La Colère, la haine (degré au dessus de la colère)
Elle est extrêmement puissante, elle peut nous sauver la vie, elle est comme un moteur dans une situation difficile,
Elle peut faire peur,
Elle est difficile à accepter et à sentir, à contacter
L’éducation nous l’interdit et/ou nous culpabilise:
Dans notre société on n’a pas le droit d’être en colère contre ses parents, on est redevable donc on s’interdit cette colère
Peur des conséquences : peur du conflit, peur de ne plus être aimé, peur de ne pas aimer
Elle vient nous dire que nos valeurs ne sont pas respectées
La colère produit du cortisol qui est beaucoup plus difficile à éliminer du corps qu’à produire
La peur :
Elle peut nous sauver la vie
Elle nous empêche d’avancer, nous paralyser ou nous faire fuir
Elle se manifeste par le froid, les tremblements, le fait de se recroqueviller, claquer des dents, pleurer
Nos principales peurs sont :
La peur de perdre (l’amour, celui, celle qu’on aime, peur de ne pas être aimé)
Peur de ne pas/plus exister
Peur de l’abandon
Peur du rejet
Peur de l’échec
Peur se tromper
La tristesse :
Elle s’exprime par des pleurs, elle est le contraire de la joie
La honte : (souvent associée à la culpabilité)
Elle se manifeste face au regard de l’autre , à une référence (religion, éducation, société)
Elle génère le silence
Elle s’installe dans l’enfance
Ce n’est pas parce qu’on se sent coupable qu’on est honteux
Elle est fortement présente dans l’inconscient collectif féminin
Lors de viol, d’attouchement, la honte est la culpabilité que la victime porte et qu’elle a « pris » « absorbé » de la personne coupable qui a fait cet acte.
Culpabilité : (souvent associée à la honte)
A ne pas confondre avec la responsabilité
On n’est coupable de rien mais on est à 100% responsable de sa vie
Elle fait également partie de l’inconscient collectif
De la même manière que la honte, nous la « prenons » à la personne coupable de l’acte
La dévalorisation :
« Je n’ai pas de valeur, d’estime pour moi »
C’est notre enfant intérieur qui en souffre
Encore souvent installée dans l’enfance, par rapport au regard de l’adulte sur nous et que nous avons fait nôtre
La souffrance :
Tristesse profonde, intense
Très présente dans notre condition humaine
C’est un moteur pour avancer sur le chemin
C’est un mal être au-delà du physique, c’est différent de la douleur
Les émotions sont toutes liées (tristesse, stress, désarroi, angoisse, colère
Le dégoût :
Sensation physique très présente
Se manifeste par des nausées, des vomissements
Il peut s’accompagner de colère et/ou de tristesse
Humanistement

